AFRIQUE/ DEVELOPPEMENT/ GOUVERNANCE : matières premières, or noir, mines et bonne gouvernance (entre miracle économique, mirage et échecs économiques)

8 mai 2020 | AUTEUR/MISE EN COHERENCE: | AFRIQUE/ POLITIQUE/ ECONOMIE, POLITIQUE/ ECONOMIE | Aucun commentaire   //   vue(s) 1364 fois

« Rwanda/ Gouvernance : Selon la Banque mondiale, le Rwanda a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 7,5% entre 2000 et 2017. La pauvreté et les inégalités ont également fortement baissé. Certains observateurs, la presse et les bailleurs de fonds évoquent un véritable «miracle économique». Avant le génocide rwandais, le pays avait déjà une agriculture et une économie très dynamiques et un réseau routier efficace.

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit de nouveau une croissance de 7,2% en 2018, puis 7,8% en 2019. Une performance suffisamment rare sur le continent pour être soulignée et interrogée. Signe d’une «bonne gouvernance», la dette publique est restée contenue à 40% du PIB en 2017 et la lutte contre la corruption a enregistré les meilleures performances de la région, toujours selon la Banque mondiale. »

1 – Perspectives économiques en Côte d’Ivoire : une économie toujours dynamique mais peu inclusive

  • Résoudre les enjeux de mobilité à Abidjan pour transformer la forte croissance urbaine en atout de développement

Pour la septième année consécutive, la croissance économique ivoirienne devrait dépasser 7 % pour s’établir à 7,4% en 2018, en dépit de sa vulnérabilité aux chocs externes et des incertitudes politiques à l’approche des élections présidentielles de 2020. C’est la conclusion du 8e Rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire publié aujourd’hui par la Banque mondiale. Le pays reste ainsi l’une des économies les plus dynamiques de la planète et affiche le taux de croissance le plus élevé de l’Union monétaire des États d’Afrique de l’Ouest (UEMOA), malgré une légère baisse de 0,3 % par rapport à sa performance de 2017 (7,7%).

Intitulé « Que la route soit bonne, améliorer la mobilité urbaine à Abidjan », le rapport révèle que cette baisse tient au fait que le secteur public et externe ont moins soutenu la croissance et que la contribution du secteur privé a été plus contrastée. Les perspectives de court et moyen terme demeurent malgré tout favorables. Le taux de croissance devrait converger autour de 7 % dans les prochaines années, à condition que la conjoncture internationale reste relativement stable et que le gouvernement poursuive ses efforts d’encouragement du secteur privé et de promotion d’une croissance plus inclusive.

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Le rapport consacre également un dossier spécial aux enjeux de la mobilité urbaine dans ce pays où le taux d’urbanisation a grimpé de 17,7 % en 1960 à plus de 50 % en 2018. Aujourd’hui, Abidjan la capitale économique de la Côte d’Ivoire, concentre 80% des activités économiques du pays et abrite plus de 5 millions d’habitants. «  L’urbanisation peut aider les entreprises du pays à devenir plus productives et ses ménages à mieux vivre, en leur offrant des emplois, des écoles pour leurs enfants et de meilleurs soins de santé que dans les campagnes, à condition qu’elle soit planifiée et maîtrisée », explique Jacques Morisset, chef des programmes de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire et principal auteur du rapport.

Parce qu’en 2050, près de deux Ivoiriens sur trois vivront dans un centre urbain, dont plus de 10 millions à Abidjan, les problèmes de mobilité urbaine vont s’accentuer si rien n’est fait et les solutions deviendront de plus en plus difficile à mettre en œuvre. Le rapport analyse les contraintes de mobilité auxquelles font face quotidiennement les usagers. Il propose également plusieurs pistes pour améliorer les transports urbains et réussir le projet du Grand Abidjan adopté en 2016.

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« On compte chaque jour environ 10 millions de déplacements à Abidjan et chaque ménage dépense près de 1075 de FCFA (environ 1,8 dollars) et perd plus de 3 heures dans les transports », souligne Anne-Cecile Souaid, spécialiste principale en transport et co-auteur du rapport. « Cela équivaut à près de 5% du PIB national en 2017. Or, une amélioration de l’ordre de 20 % de la mobilité urbaine à Abidjan pourrait engendrer un gain de croissance annuelle du PIB de près de 1%. »

ABIDJAN, le 21 février 2019/ Banque mondiale/ COMMUNIQUÉS DE PRESSE / 21 FÉVRIER 2019

https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2019/02/21/cote-divoire-economic-outlook-the-economy-is-still-dynamic-but-not-inclusive/

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