SANTE/ CORONAVIRUS/ COVID-19 : prévention et traitements (la Covid-19 reste une maladie très contagieuse, grave et mortelle)

12 juin 2020 | AUTEUR/MISE EN COHERENCE: | AFRIQUE/SOCIAL / SANTÉ, MONDE/SOCIAL / SANTÉ, RECOMMANDE | Aucun commentaire   //   vue(s) 1844 fois

 

« Vaccin et médicaments contre le Covid/ un vaccin avant la fin de l’année ?

La Chine a annoncé qu’elle envisageait de commercialiser un vaccin contre le nouveau coronavirus avant la fin 2020. Où en sont les autres projets de vaccins et médicaments ? »

 

Racing for a cure: where are we with COVID-19 vaccines and ...

 

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Italy's Covid-19 death toll tops 20,000

 

1 – OMS/ Nouveau coronavirus (COVID-19) : conseils au grand public

_ Mesures de protection essentielles contre le nouveau coronavirus

Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. La COVID-19 continue de toucher surtout la population de la Chine, même si des flambées sévissent dans d’autres pays. La plupart des personnes infectées présentent des symptômes bénins et guérissent, mais d’autres peuvent avoir une forme plus grave. Prenez soin de votre santé et protégez les autres en suivant les conseils ci-après :

 

_ Se laver fréquemment les mains

Se laver fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon

Pourquoi ? Se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon tue le virus s’il est présent sur vos mains.

 

_ Éviter les contacts proches

Maintenir une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en particulier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre.

Pourquoi ? Lorsqu’une personne infectée par un virus respiratoire, comme la COVID-19, tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes contenant le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler le virus.

COVID-19 : renforcement du dispositif sanitaire et de sécurité ...

 

_ Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.

Pourquoi? Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, vous risquez d’être en contact avec le virus présent sur ces surfaces.

 

_ Respecter les règles d’hygiène respiratoire

Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement – jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

Pourquoi ? Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement permet d’éviter la propagation des virus et autres agents pathogènes.

 

Coronavirus: L'OMS invite les jeunes à ne pas se croire «invincibles»

 

_ Tenez-vous informé et suivez les conseils de votre médecin

Tenez-vous au courant des dernières évolutions concernant la COVID-19. Suivez les conseils de votre médecin, des autorités de santé nationales et locales ou de votre employeur pour savoir comment vous protéger et protéger les autres de la COVID-19. 

Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la propagation ou non de la COVID-19 dans la région où vous vous trouvez. Elles sont les mieux placées pour expliquer ce que les personnes dans votre région devraient faire pour se protéger. 

 

_ Mesures de protection pour les personnes qui se trouvent ou qui se sont récemment rendues (au cours des 14 derniers jours) dans des régions où la COVID-19 se propage

  • Suivez les conseils présentés ci-dessus.
  • Si vous commencez à vous sentir mal, même si vous n’avez que des symptômes bénins comme des maux de tête et un faible écoulement nasal, restez chez vous jusqu’à la guérison.Pourquoi ? Éviter d’entrer en contact avec d’autres personnes et de se rendre dans des établissements de santé permettra à ces établissements de fonctionner plus efficacement et vous protègera, ainsi que les autres personnes, de la COVID-19 et d’autres maladies virales. 
  • En cas de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires, consultez un médecin sans tarder, car il peut s’agir d’une infection respiratoire ou d’une autre affection grave. Appelez votre médecin et indiquez-lui si vous avez récemment voyagé ou été en contact avec des voyageurs. Pourquoi ?Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de la COVID-19 et d’autres maladies virales. 

 

Social 3 FR

 

_ L’OMS vous répond

Q : Faut-il éviter de se serrer la main à cause du nouveau coronavirus ?

R : Oui. On peut contracter les virus respiratoires en serrant la main à quelqu’un puis en se touchant les yeux, le nez ou la bouche. Saluez d’un signe de la main ou de la tête, ou encore en vous inclinant.

Q : Comment saluer une personne pour éviter d’attraper le nouveau coronavirus ?

R : Le moyen le plus sûr de se saluer pour prévenir la COVID-19 est d’éviter les contacts physiques. On peut saluer d’un signe de la main ou de la tête, ou encore en s’inclinant.

Q : Le port de gants en caoutchouc dans les lieux publics permet-il d’éviter l’infection par le nouveau coronavirus ?

R : Non. Le fait de se laver les mains régulièrement protège mieux contre la COVID-19 que le port de gants en caoutchouc. Le virus peut se trouver sur les gants et il y a un risque de contamination si vous vous touchez le visage avec les gants.

 

Clinical trials using blood plasma in COVID-19 treatment ...

 

_ Faire face au stress durant la flambée de maladie à coronavirus COVID-19

. Faire face au stress durant la flambée de maladie à coronavirus COVID-19

Aider les enfants à faire face au stress durant la flambée de maladie à coronavirus (COVID-19)

. Le stress peut induire différentes réactions chez les enfants. Ils peuvent ainsi être plus collants, anxieux, renfermés, en colère ou agités, ou souffrir d’incontinence nocturne, entre autres.

. Répondez avec bienveillance aux réactions de vos enfants, écoutez leurs inquiétudes et donnez-leur encore plus d’amour et d’attention.

Dans les moments difficiles, les enfants ont besoin de l’amour et de l’attention des adultes. Donnez-leur plus de temps et d’attention.

N’oubliez pas d’écouter vos enfants. Parlez-leur avec gentillesse et rassurez-les.

Si possible, donnez-leur l’occasion de jouer et de se détendre.

 

 

Efforcez-vous de tenir les enfants proches de leurs parents et de leur famille et évitez autant que possible de les séparer des personnes qui s’occupent d’eux. En cas de séparation (par exemple pour une hospitalisation), veillez à garantir un contact régulier (par exemple par téléphone) et à les rassurer.

Conservez autant que possible vos habitudes et vos horaires ou veillez à en instaurer de nouveaux dans un nouvel environnement, notamment pour l’école et l’apprentissage, mais aussi pour jouer et se détendre en toute sécurité.

Présentez les faits à propos des événements, expliquez ce qui se passe en ce moment et donnez-leur des informations claires sur la manière de réduire les risques d’infection par la maladie, en adaptant votre discours à leur âge pour qu’ils puissent comprendre.

Cela suppose aussi de communiquer des informations en se montrant rassurant sur ce qui pourrait se passer (par exemple un membre de la famille ou l’enfant lui-même pourrait ne pas se sentir bien et devoir aller à l’hôpital pour quelque temps afin que les docteurs puissent l’aider à aller mieux).

_ Soyez prêts à faire face au coronavirus

Évitez de tomber malade en voyage.

 

Be Safe FR

 

Source et informations complémentaires : www.who.int/fr/ Juin 2020

 

https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public?gclid=Cj0KCQjwz4z3BRCgARIsAES_OVcPSlK4Cf7s-my1zYD84FVG39MmM2x-brkdjGxrMl1H5zPjgpyvA4IaArf4EALw_wcB/

 

OMS: le coronavirus appelé «Covid-19» désigné «ennemi public ...

 

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Chinese Lab with Checkered Safety Record Draws Scrutiny over COVID ...

 

2 – Vaccin et médicaments contre le Covid : un vaccin avant la fin de l’année ?

Vaccin et médicaments contre le Covid : un vaccin avant la fin de l’année ?

La Chine a annoncé qu’elle envisageait de commercialiser un vaccin contre le nouveau coronavirus avant la fin 2020. Où en sont les autres projets de vaccins et médicaments ?

_ Traitement du coronavirus

[Mis à jour le 02 juin 2020 à 15h00] La Chine a annoncé, samedi 30 mai 2020, être en mesure de mettre sur le marché un vaccin contre le Covid-19 avant la fin de l’année. S’il faut faire très attention à cet effet d’annonce (rappelons que les experts martèlent qu’il y a de nombreux délais incompressibles liés aux tests et au déploiement industriel), cela ressemble à une vraie bonne nouvelle. Ce qui est présenté comme un sérum est développé par l’Institut de produits biologiques de Pékin et l’Institut de virologie de Wuhan. Les essais cliniques sont entrés dans la phase 2, le vaccin est expérimenté sur 2 000 personnes, a fait savoir la Chine. Selon la Commission d’administration et de supervision des actifs publics, l’Institut de produits biologiques de Pékin pourra produire entre 100 et 120 millions de doses par an. La commercialisation est prévue pour fin 2020 ou début 2021.

Courrier des lecteurs de J.C. Henry-Arnoux : Coronavirus : les ...

 

_ Quelles pistes de médicament contre le coronavirus ?

L’anakinra Selon une étude française, l’anakinra, habituellement destiné aux maladies rhumatismales, démontre des résultats “encourageants” sur les patients atteints de formes graves de Covid-19. Son application dans le traitement du nouveau coronavirus permet de bloquer l’interleukine-1, une des cytokines impliquées dans les “ tempêtes inflammatoires ”. Une équipe de recherche du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ), a administré ce traitement à 52 patients Covid+ pendant 10 jours. Selon les auteurs de l’étude, publiée dans la revue spécialisée The Lancet Rheumatology, l’anakinra a permis une “ réduction statistiquement significative du risque de décès et de passage en réanimation pour assistance respiratoire par ventilation mécanique ”. Un quart des malades traités avec l’anakinra ont été transférés en réanimation ou sont décédés, contre 73% dans le “groupe témoin”. Aussi, dans le “groupe médicament” les besoins en oxygène ont diminué en 7 jours.

La chloroquine La chloroquine (CQ) est un antipaludique répandu. Aux esquisses de l’épidémie, ce traitement a été encensé par le Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille. L’infectiologue a successivement réalisé trois études qui démontraient une efficacité certaine de l’hydroxychloroquine (HCQ). Pourtant, ces résultats prometteurs ont été largement mis en doute par une étude parue vendredi 22 mai 2020 dans la revue The Lancet. Les auteurs ont analysé, a posteriori, les dossier de 96 000 patients Covid+ admis dans 671 hôpitaux entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020. 14 888 de ces malades ont reçu quatre combinaisons différentes à base de CQ et d’HCQ : les traitements étaient soit administrés seuls, soit associés à un antibiotique de la famille des macrolides. Afin de comparer ces résultats cliniques, le “groupe témoin” était composé de 81 000 patients. Après l’examen des données statistiques, le taux de mortalité dans “les groupes médicaments” était 34% à 45% plus élevé que dans le “groupe témoin”. De plus, le risque d’arythmie est accru avec la prise des deux molécules (cinq fois plus élevé).

 

Chloroquine et coronavirus - Hydroxychloroquine : effets ...

 

L’équipe de recherche a conclu : “Nous n’avons pas été en mesure de confirmer les bienfaits de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine, lorsqu’ils sont utilisés seuls ou avec un macrolide.” En conséquence, l’Agence nationale de sureté du médicament a annoncé sa volonté de suspendre “par précaution” les essais cliniques avec l’HCQ en France. Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a conseillé “de ne pas utiliser l’hydroxychloroquine” en dehors des essais thérapeutiques.

Aussi, les banches CQ des essais cliniques Discovery (Inserm) et Solidarity (OMS) sont suspendues. Toutefois, malgré les controverses, le Pr Raoult a publié une nouvelle étude qui réfute la thèse susnommée. “Nous rapportons rétrospectivement la prise en charge clinique de 3 737 patients, dont 3 054 (81,7 %) traités par hydroxychloroquine-Azithromycine pendant au moins trois jours et 683 (18,3 %) patients traités par d’autres méthodes”, est-il décrit dans l’étude disponible sur le site de l’IHU de Marseille. Le taux de mortalité était de 0,9%. Aucun effet secondaire cardio-vasculaire n’a été signalé. “Un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d’hydroxychloroquine-Azithromycine permettent d’obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements”, a conclu l’équipe de recherche.

L’azithromycine Le protocole du Pr Raoult repose sur l’administration de l’hydroxychloroquine couplée à l’antibiotique azithromycine. Pour enrayer le coronavirus, trois médecins généralistes ont associé cet antibiotique à du zinc. Le docteur Gastaldi, l’un des praticiens, a expliqué au Parisien : “On a réfléchi sur ce qui pouvait augmenter l’effet de ce médicament. Le zinc est très efficace pour cela. On ajoute deux gélules d’Effizinc dans le protocole.

Toujours de manière empirique, on a ajouté du Singulair, utilisé chez les personnes asthmatiques, pour son rôle d’anti-inflammatoire sur les tissus interstitiels pulmonaires. Chez les formes sévères, on ajoute de l’héparine à faible dose, pour prévenir les thromboses, les phlébites et les embolies pulmonaires, fréquentes avec le coronavirus.” Pris précocement, les résultats de ces associations semblent encourageants.

 

Azithromycine et coronavirus : efficacité, effets secondaires, prix

 

“Depuis quelques semaines, nous avons tous les trois prescrit ce traitement à tous nos patients atteints du coronavirus. Pour ma part, cela représente plus de 200 patients. J’ai eu seulement deux cas graves nécessitant une hospitalisation et qui sont sortis depuis. […] Si on se fie aux données connues sur la maladie, sur, au minimum, 200 cas, on aurait dû avoir au moins deux décès et une quarantaine d’hospitalisations.” Un des avantages de l’azithromycine est sa toxicité limitée. Ce médicament “est largement prescrite tous les hivers chez les enfants et les adultes, sans effets secondaires. Il n’y a aucune raison de s’en priver dès les premiers symptômes. Ce serait formidable de sauver des vies!”, a développé le Dr Gastaldi. Toutefois, ces résultats restent fragiles. En effet, il ne s’agit pas d’une une étude multicentrique et randomisée. De plus, les patients traités n’ont pas été testés positifs au Covid-19.

Le tocilizumab. L’une des dernières pistes évoquées est celle du tocilizumb. Certains patients gravement atteints par le nouveau coronavirus présentent un syndrome d’orage cytokinique. Cette pathologie est une réaction inflammatoire excessive notamment liée à un excès d’interleukine-6 (une protéine sécrétée par les lymphocytes qui activent la réaction immunitaire). Pour éviter une réponse immunitaire excessive, des molécules inhibitrices d’interleukine-6 pourraient être administrées.

Le traitement privilégié serait le tocilizumab, commercialisé par le laboratoire Roche sous le nom d’Actemra. Une étude chinoise fait état de ce protocole. “Une dose unique de tocilizumab a été utilisée chez 21 patients en Chine souffrant d’un syndrome respiratoire sévère au cours d’une infection au CoviD-19, à la dose de 400 mg par voie intraveineuse, en plus d’un traitement de routine. En quelques jours, 90% des patients se sont rétablis et les opacités pulmonaires ont disparu”, a expliqué dans Le Figaro Julien Lion, post­doctorant au sein d’une unité de recherche Inserm de l’Hôpital Saint-Louis, à Paris. Par ailleurs, l’hôpital Necker va entamer une expérimentation d’un autre inhibiteur d’IL-6, le sarilumab.

L’EIDD-2801 — un antiviral testé sur des cultures de cellules des voies respiratoires humaines — a inhibé la réplication virale du SARS-CoV-2, du MERS-CoV et du SARS-CoV-1 sans entraîner de toxicité. Ce traitement n’a pas encore été testé sur les souris pour le Covid-19, mais son efficacité sur l’animal a été démontré pour le MERS et le SRAS. Dans la revue Science Translational Medicine l’équipe de recherche a estimé que “si un autre virus du type SARS ou MERS devait se propager à l’avenir, [l’EIDD-2801] serait probablement sensible à l’activité antivirale de ce traitement”. Dans un communiqué, Timothy Sheahan, premier auteur de l’étude, a expliqué : “Cet antiviral pourrait être évalué dans le cadre d’une utilisation compassionnelle et d’essais cliniques chez l’homme. Le but est d’attaquer directement le virus, d’atténuer les symptômes, de diminuer la pathogenèse et de sauver des vies.”

 

Déjà testé en RDC : Le remdesivir, un médicament contre le Covid ...

 

Remdesivir, Kaletra… Depuis le 20 mars dernier, le projet Discovery est mené à échelle européenne. Cette étude vise à tester sur 3 200 patients européens hospitalisés pour des formes graves de Covid-19, des traitements. Piloté par l’Institut thématique Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie en France, cet essai clinique, coordonné par l’Inserm, porte sur 800 patients français hospitalisés dans cinq établissements (à Paris, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg).

Chaque quart des patients recevra un traitement différent : soit symptomatiques (qui traitent les symptômes, mais pas la maladie elle-même), soit du Remdesivir (cet anti-viral empêche le virus d’adapter son code génétique au malade), soit du Kaletra (utilisé pour les patients séropositifs) ou du Kaletra associé à de l’interféron bêta. Un autre portera sur du plasma de personnes guéries réinjecté à des malades. L’essai avec la chloroquine, sur un large échantillon de patients, a été suspendu. (Découvrez les dernières informations sur notre article consacrée aux Remdesivir et Kaletra.)

Le plasma. Dans la continuité du programme Discovery, un essai clinique à partir de plasma a débuté début avril. “Cet essai clinique consiste en la transfusion de plasma de patients guéris du Covid-19, contenant des anticorps dirigés contre le virus, et qui pourrait transférer cette immunité à un patient souffrant du Covid-19”, ont expliqué dans un communiqué l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, l’Etablissement français du sang et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Cette expérimentation, baptisée Coviplasm, donne lieu à des prélèvements dans le Grand-Est et en Bourgogne-Franche-Comté auprès d’environ 200 patients guéris depuis au moins 14 jours. “Une première évaluation pourra être rendue deux à trois semaines après le début de l’essai clinique”, ont-ils indiqué. Des tests similaires sont en cours en Chine et aux Etats-Unis.

 

Coronavirus : pourquoi il faut rester prudent sur le rôle de l ...

 

L’ivermectine, un anti-parasitaire, a démontré des effets prometteurs sur le Covid-19. D’après une étude américaine prépubliée, la prise du médicament chez les patients Covid+ permet une baisse importante de la mortalité et une hospitalisation plus courte. Les équipes de recherche des universités américaines de l’Utah et de Harvard ont mené une étude et ont analysé et comparé l’évolution de la maladie chez 1 400 patients. La première moitié a été traitée avec de l’ivermectine, l’autre moitié avec un traitement habituel. Il est apparu que parmi les patients sous respirateurs 7% sont décédés dans le groupe ivermectine, contre 21% dans le “groupe témoin”. Le taux de mortalité global est de 1% dans le premier groupe contre 8% dans le second.

Toutefois, “malgré un nombre important de patients inclus et la présence d’un groupe contrôle qui permet une comparaison, l’étude ne répond pas aux critères de l’essai clinique randomisé en double aveugle”, a estimé, dans Le Figaro, le Pr François Chast, pharmacien. Étienne Decroly, chercheur au CNRS, a abondé : “On ne connaît toujours pas le mécanisme moléculaire par lequel l’ivermectine freine la réplication du coronavirus. Or il ne suffit pas d’observer un effet, il faut comprendre les mécanismes à l’œuvre.”

 

Covid-19 : l'Avigan, le médicament qui divise le Japon - Le Point

 

L’Avigan — dénomination commerciale du favipiravir — constitue un espoir dans la recherche d’un traitement contre le Covid-19. Cet antiviral, approuvé en 2017 au Japon, est habituellement utilisé pour lutter contre Ebola et des épidémies de grippe. Le favipiravir empêche la réplication virale, c’est-à-dire qu’il bloque la duplication du virus à l’intérieur d’une cellule. Des expérimentations sur l’animal ont démontré que ce médicament affecte le développement du foetus. En conséquence, il n’est pas administré aux femme enceintes. De plus, il n’est pas recommandé aux enfants et les adolescents. Malgré ces supposés effets secondaires, certains médecins ont commencé à utiliser l’Avigan contre le coronavirus. Les premiers retours indiquent que ce traitement pourrait contribuer à raccourcir le temps de guérison des patients. L’AFP a rapporté qu’en Chine, le ministère des Sciences et Technologies a évoqué de “très bon résultats cliniques”. Cinq essais — avec des groupes témoins — sont en cours aux États-Unis, en Italie et au Japon. Fujifilm, la société productrice, a annoncé qu’il vérifierait l’efficacité du remède sur 100 patients jusqu’à fin juin.

 

Santé tropicale - Vidéos

 

Le tocilizumab est une piste sérieuse contre le Covid-19. Une étude randomisée, réalisée par les Hôpitaux de Paris – Assistance publique, a démontré que ce médicament “améliore significativement le pronostic des patients avec pneumonie covid moyenne ou sévère”. Cet immunosuppresseur pourrait prévenir la formation des “orages cytokiniques” (des affections graves des poumons liées à une réponse immunitaire disproportionnée). L’étude a été réalisée sur 129 patients : 65 ont reçu du tocilizumab, les autres un traitement habituel. Ces résultats prometteurs doivent toutefois être confirmés par “des essais supplémentaires.”

L’interféron alpha-2b (IFN-α2b) pourrait être une nouvelle piste de traitement contre le Covid-19. Cet antiviral, habituellement prescrit pour soigner l’hépatite C, a démontré des effets prometteurs contre le nouveau coronavirus. Une équipe de recherche chinoise a expérimenté ce médicament sur 77 adultes Covid+ hospitalisés. Les malades ont été répartis dans trois groupes distincts : un premier recevait de l’IFN-α2b ; un second de l’arbidol (un antiviral contre la grippe) ; un troisième la combinaison d’IFN-α2b et d’arbidol. Dans un rapport d’expérience, publié dans la revue scientifique Frontiers in Immunology, les scientifiques ont souligné que l’IFN-α2b “a significativement réduit” la présence du virus “dans les voies respiratoires supérieures” des sujets. Parallèlement, les chercheurs ont constaté une diminution des “marqueurs inflammatoires IL-6 et CRP” responsables des “orages cytokiniques”. Il est précisé qu’aucun patient “n’a développé de détresse respiratoire nécessitant une supplémentation en oxygène.” Selon les auteurs, “ces résultats suggèrent que l’IFN-α2b devrait être davantage étudié” en tant que thérapie dans les cas de COVID-19.

 

COVID-19 mutations could risk vaccine: UK researchers

 

_ Existe-t-il un vaccin contre le coronavirus ?

Vaccin ARN. Pour l’heure il n’existe pas de vaccin contre le Covid-19, mais une centaine de projets sont en cours de développement. Certains laboratoires — à l’instar de Moderna qui espère une mise sur le marché début 2021 — appliquent une nouvelle stratégie vaccinale. “Elle consiste à injecter directement un ARN [Ndlr : un morceau de patrimoine génétique] synthétique chez l’homme, qui va permettre à l’organisme de produire directement une des protéines du coronavirus. L’objectif est que le patient développe une résistance spécifique au virus, en produisant des anticorps neutralisants contre cette protéine”, a expliqué au Figaro Olivier Schwartz, directeur de l’unité virus et immunité à l’Institut Pasteur.

Mutation faible. La bonne nouvelle, dans la course à l’élaboration d’un vaccin, est que le virus aurait une évolution lente. Andrew Rambaut, biologiste spécialiste de l’évolution moléculaire à l’Université d’Edimbourg, a déclaré dans le magazine Science que le nouveau coronavirus connaissait deux mutations mensuelles : “C’est environ deux à quatre fois plus lent que la grippe”, a-t-il commenté. De plus, Peter Thielen, généticien moléculaire à l’université Johns Hopkins a expliqué dans le Washington Post : “À ce stade, le taux de mutation du virus laisse penser que le vaccin développé pour le SRAS-CoV-2 serait un vaccin unique, plutôt qu’un nouveau vaccin chaque année comme le vaccin anti-grippe.”

Institut Pasteur, Allemagne, Japon… Plusieurs travaux notables sont à notifier. L’Institut Pasteur, une fondation française, a entamé l’élaboration d’un vaccin à partir du virus atténué de la rougeole. Début mai, le laboratoire biotech nantais Ose Immunotherapeutics a fait savoir qu’il travaillait actuellement au développement d’un vaccin prophylactique contre la Covid-19. Le procédé établi par la société vise à stimuler les lymphocytes T, c’est-à-dire les cellules responsables de la défense immunitaire sur le long terme. La société allemande, CureVac, espère lancer ses premiers tests d’ici juillet et mettre sur le marché un vaccin à l’autonome. L’entreprise américaine Johnson & Johnson a sélectionné un vaccin-candidat, il sera expérimenté sur l’Homme d’ici septembre, la mise sur le marché est prévue début 2021. Enfin, le sérum élaboré par l’université d’Oxford est entré en phase d’expérimentation sur l’Homme, l’équipe de recherche a évalué à 80% les chances de réussite du projet.

ACT-A, un projet mondial. Ce projet de vaccin, sous l’égide de l’OMS, est cofinancé par des donateurs privés et publics. A l’issue d’une collecte de fonds, 7,4 milliards d’euros ont été récoltés. La France a participé à hauteur de 500 millions d’euros. Emmanuel Macron a souligné que le futur sérum devra être “un bien public mondial”.

 

Coronavirus : le vaccin contre la tuberculose efficace contre le ...

 

_ La piste du BCG est-elle sérieuse ?

Le BCG un vaccin antituberculeux, est une piste potentielle dans la lutte contre le Covid-19. Dans un communiqué, l’Inserm a expliqué que des ” études épidémiologiques ont montré de façon intéressante une corrélation entre taux de vaccination au BCG et taux de morbidité et de mortalité face au Covid-19. ” Tout en restant prudent, l’institut a évoqué que le sérum “pourrait permettre de diminuer l’importance de l’infection au virus SARS-CoV-2 en stimulant la mémoire de l’immunité innée.”

En l’absence de médicament, un traitement symptomatique est appliqué aux cas bénins. Il s’agit de limiter les effets importuns — maux de tête, maux de gorge, courbatures. Pour cela, les patients peuvent prendre du paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan) jusqu’à 3g/jour. Samedi 14 mars 2020, le ministère de la Santé a fortement déconseillé la prise d’anti-inflammatoires de type Ibuprofen, aspirine ou cortisone. Les cas les plus graves sont admis dans des unités dédiées en service de réanimation. Les patients sont plongés dans un coma artificiel, ils sont sous assistance respiratoire et suivent souvent des traitements antibiotiques. Ils sont également placés sur le ventre seize heures par jour. Cette position étant une manière de les soulager. Cette prise en charge dure plusieurs semaines.

 

Source : www.linternaute.com/ La Rédaction, Mis à jour le 02/06/20 15:00

 

https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2484525-vaccin-et-medicaments-contre-le-covid-un-vaccin-avant-la-fin-de-l-annee/

 

UK, China prep trials of coronavirus vaccine candidates - PMLiVE

 

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The Path Forward: Coronavirus Treatment Acceleration Program | FDA

 

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